Que les montagnes s'écroulent sur des innocents
Que la folie, les tourments dévastent des villes
Tout compte fait, nous pesons si peu dans le flot du sang.
Bien sûr qu'il y a de la souffrance, du malheur sur la terre
Que notre temps ressemble parfois à une marche infernale
Que l'Homme s'acharne à vouloir se satisfaire
Au mépris de toute dignité, civilité, morale.
Bien sûr que rien ici-bas ne s'obtient sans contre-partie, sans difficultés
Que chaque victoire, chaque réussite est le fruit de la persévérance
Quelle serait le sel de nos vies sans cette fatalité ?
Et que retiendrait-on au soir de tirer notre révérence ?
F.
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