01 février 2021

Au poète de marbre

À deux pas de la gare au jardin de la ville
Près d'une mare, à l'orée de grands arbres
Trône un poète sur sa chaise de marbre
Guettant les passants de son œil subtil.

La poésie est un écrou qui scellera tes pas
Un trophée de houx plus que de laurier
Jamais elle ne te laissera en paix
Chaque jour sera un nouveau combat.

Aime simplement ces voyelles, ces consonnes
Car lorsque tu auras quitté cette terre
Et que tu ne seras plus qu'un mystère
Ce sont ces fers qui seront ta couronne.

F. ( Le vertige des mots 47/54)

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