En attendant que le ciel croule
Abordage d'héliotrope, mirage d'élection
L'araignée tisse sa toile
Deux l'un à l'autre et tutti quanti
La comédie délivre;
Dans l'eau du lac se mirent les hymnes
Des monts aux nuageuses clartés
Parmi les rochers, les poissons moqueurs
Hullulent sans imparfait;
C'est nue qu'elle nage aux sillages indolores
Là-bas le monde peut bien crever
Au-delà de l'instant, il n'y a ni saint ni sauf
La perfection d'un sein;
Son corps se raidit, la voile se tend
Tout est dans sa main, l'étoile se penche
La sauterelle d'argent vol-plane
Le petit lapin s'étonne
Et l'araignée attaque son festin !
F. (Le vertige des mots 40/54)
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